33 - Affaiblissement des services écosystémiques
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4Causes
500 000 tonnes de microplastiques sont déversées chaque année dans les océans. Une majorité de ces microparticules proviennent du lavage des textiles synthétiques (60 % de la composition de nos vêtements). Cette pollution, en forte hausse, affecte « au moins 267 espèces, dont 86 % des tortues marines, 44 % des oiseaux marins et 43 % des mammifères marins. »
"Une biodiversité moins abondante et/ou en mauvaise santé affecte l'efficacité des services rendus par la nature. Les services rendus par la nature sont innombrables et indispensables à la vie humaine (pollinisation, création de sols arables, épuration de l’eau, régulation des flux de matière et d’énergie…). "
Les rayons ultraviolets perturbent les divisions cellulaires des micro-organismes aquatiques, ce qui a de graves conséquences sur la vie aux pôles.
Les aléas climatiques peuvent porter atteinte à l'efficacité de certains services écosystémiques (mégafeux qui détruisent des habitats de biodiversité et qui diminuent la capacité d'absorption du CO2, submersions qui ajoutent de l'eau salée dans des nappes phréatiques).
2Conséquences
Une bonne partie des médicaments sont extraits d'organismes vivants. Une diminution de ce service écosystémique pourrait avoir des impacts sur le traitement de certaines maladies.
"Une baisse des insectes polinisateurs peut impacter les rendement agricoles (75% de la production mondiale de nourriture dépend des insectes pollinisateurs). Une baisse des coraux et planctons peut impacter les ressources halieutiques (poissons, crustacés, mollusques). En Asie, plus d’un milliard de personnes dépendent de la pêche comme première ressource alimentaire (en protéines animales), en particulier dans les pays à faibles revenus."
5Autre causes possibles
Moins de forets, c'est moins de régulation du taux de CO2 dans l'atmosphère (moins de stockage de carbone, et moins de production d'O2 en retour).
Les planctons sont à la base de la chaine alimentaire marine. Moins de planctons, c'est moins de poissons (ou des moins gros).
Les services écosystémiques en jeu sont ici notamment le stockage de CO2 dans les arbres, la perte de biodiversité, la régulation du climat, la pharmacopée.
25% de la biodiversité marine dépend des récifs coralliens. Moins de coraux, c'est moins de ressource halieutique.
En janvier 2018, le groupe de travail international « Global ocean oxygen network » indique dans la revue Science que la proportion de zones de haute mer dépourvues de tout oxygène a plus que quadruplé en 50 ans (150 à 450 zones mortes recencées). Les sites faiblement oxygénés situés près des côtes (incluant les estuaires) ont été décuplés depuis 1950. Ces zones ont des impacts de plus en plus importants sur la pêche et les écosystèmes. Les poissons peuvent arriver à s'échapper de ces zones( mais perte de connaissance rapide possible). Par contre, les mollusques et crustacés ont une vitesse de déplacement trop faible, et meurent rapidement.