32 - Eutrophisation des milieux

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"Vidéo le Réveilleur sur l'eutrophisation : https://www.youtube.com/watch?v=uGp3FuQnQWU L'eutrophisation est bien connue en France par le phénomène d’algues vertes (notamment en Bretagne)."
1Cause
L'augmentation de la concentration en nutriments dans un milieu milieu aquatique entraine un phénomène appelé eutrophisation. C'est le cas notamment avec l'azote et le phosphore, notamment suite à l'utilisation des engrais azotés et phosphatés.
2Conséquences
L’eutrophisation a un impact sur les services écosystémiques car elle perturbe les équilibres des écosystèmes aquatiques, en particulier les lacs, rivières et zones côtières, en raison d’un excès de nutriments, principalement l’azote et le phosphore. Ces nutriments, souvent issus des engrais agricoles, des eaux usées ou des rejets industriels, entraînent une série de conséquences qui affectent les bénéfices que ces écosystèmes fournissent aux humains. Voici un exemple via la dégradation de la qualité de l’eau : les blooms algaux, parfois toxiques (ex. : cyanobactéries), rendent l’eau impropre à la consommation, à l’irrigation ou aux loisirs (baignade, tourisme). Cela affecte les services de régulation (purification de l’eau) et les services culturels (valeur récréative ou esthétique).
"L’eutrophisation des milieux aquatiques est caractérisée par une croissance excessive des plantes et des algues due à la forte disponibilité des nutriments. Les algues qui se développent grâce à ces substances nutritives absorbent de grandes quantités d'oxygène, lorsqu'elles meurent et se décomposent. Leur prolifération provoque l'appauvrissement, puis la mort de l'écosystème aquatique présent : il ne bénéficie plus de l'oxygène nécessaire pour vivre, ce phénomène est appelé « asphyxie des écosystèmes aquatiques ». En 2003, un rapport de l’ONU estimait à 150 le nombre de zones mortes dans les océans, cinq ans plus tard, une étude publiée par l’Institut de sciences marines de Virginie en dénombrait plus de 400. Réparties sur 245 000 km2, celles-ci se trouvent principalement dans le Pacifique du sud, la mer Baltique, les côtes de Namibie ou encore dans le golfe de Mexico. Dans ces régions, nombre d’espèces ne peuvent survivre. Selon le GIEC, la désoxygénation pourrait mener à une perte de 15% de la biomasse globale des animaux marins d’ici 2100."